En 2002, la population scolarisable chez les enfants de sept ans, était d'environ 400 000. Le taux brut d’admission enregistré était de 52,9 %. Ce qui veut dire que plus de 47 % des enfants n’ont pas pu accéder à l’école. Si on prend la tranche d’âge des enfants de 7 à 12 ans, sur les 2 millions d'enfants qui devraient fréquenter l’école, seuls 47,5 % vont en classe.
Lucile BEAUDOIN
Plus d'un enfant sur deux n'est pas scolarisé au Burkina Faso.
 
Sur le plan de l’efficacité, le taux de réussite au CEP est de seulement 62 %. Pour l’ensemble du cycle primaire, le taux de redoublement est de 14 % (chiffres de 1996). En ce qui concerne la qualité de l’éducation, les difficultés chroniques sont en train d’être progressivement maîtrisées : le pourcentage d’instituteurs qualifiés est passé de 18,6 % en 1991 à 65,7 % en 1998. Les problèmes de gestion du système éducatif de base continuent de se poser sous ses multiples aspects, en particulier en terme d'infrastructure.
Alfred YOUMA
Une Association enthousiaste et dynamique
 
Historique de l'association :
 
• mars 2006
Deux étudiants de l'ESTP (Ecole Spéciale des Travaux Publics), Grégoire COLAS et Sylvain LAVRARD, arrivent à Kaya (province du Sanmantenga, Burkina Faso) pour effectuer une mission d'aide institutionnelle dans le cadre de la coopération décentralisée Châtellerault-Kaya. Il s'agit de mettre en place l'adressage de la ville de Kaya. Cette opération se fait dans le cadre de leur TFE (Travaux de Fin d'étude).
 
• juin 2006
Alice PIGANEAU, étudiante à l'IUFM d'Aix-en-provence, rejoint Kaya pour découvrir comment les enfants burkinabés sont scolarisés.
 
• Fin juin 2006
Alfred YOUMA, instituteur kayalais à l'école Dimassa, nous sensibilise aux difficultés rencontrées dans la scolarisation et l'alphabétisation au Burkina Faso. Comment aider les enfants du Burkina Faso à vivre dans de meilleures conditions ? Comment améliorer le système éducatif ? Comment permettre l'accès pour tous à l'éducation ? Ensemble nous décidons d'agir...
 
• 28/06/2006
Création de APEVO/CN à Kaya. Alfred YOUMA s'engage à améliorer les conditions de vie des OEV (Orphelins Enfants Vulnérables) avec son équipe.
 
• Septembre 2006
Près de 400 enfants sont parrainés pour la nouvelle rentrée scolaire.
 
• 19/04/2007
Création de l'association française APEVO pour faciliter les démarches des parrains Français.
 
• Septembre 2007
les mêmes 400 enfants font leur deuxième rentrée.
 
• Novembre 2007
Mise en ligne du site www.apevo.com
 
• Décembre 2007
Rencontre des acteurs de la vie locale (maire de Kaya, inspecteur de l'enseignement primaire, etc.). Assemblée générale à Kaya en présence de tous les membres actifs de l'association. Définition des objectifs 2008.
La raison de notre action
 
Les gouvernements ne peuvent pas s’en sortir seuls. Il existe un large consensus remettant en cause la capacité des gouvernements à réaliser seuls les défis trop complexes des objectifs de l’Education pour Tous, d’où la nécessité et l’importance d’impliquer le milieu associatif.
 
Au Burkina Faso, le milieu associatif prend en charge des services éducatifs depuis plus longtemps que l’Etat. Les associations sont des contributeurs majeurs et privilégient l’éducation des groupes les plus pauvres traditionnellement exclus. Leur action reste le moyen le plus prometteur d’étendre l’éducation de base aux enfants burkinabés les plus démunis.
 
En effet, le milieu associatif est à la fois :
• une réponse aux insuffisances des ressources humaines et financières de la plupart des pays en développement,
• une source d’impulsion pour répondre au cercle vicieux de l’exclusion,
• un agent d’innovation et un prestataire de services alternatifs,
• efficace pour répondre aux besoins des groupes défavorisés tels que les filles et les femmes, les enfants des rues, des zones rurales isolées ou d’extrême pauvreté, les personnes handicapées, les populations déplacées, les enfants employés, etc.
 
Notre objectif est d’accompagner et de soutenir un projet fort, porté par la population locale. Elle seule connaît les véritables besoins et est garante de la réussite de l’action à long terme, de sa pérennité.
 
Notre ambition est de favoriser l’implication d'acteurs solidaires en France. La majorité des français expriment, à leur manière, une envie d’actions concrètes au service de grandes causes, un désir collectif de prendre une part active à la transformation de notre société. Ils aspirent à une participation citoyenne, ambitieuse et valorisante, une prise en compte de leurs opinions et de leurs combats. Néanmoins, peu de structures leur offrent cette opportunité.
 
Une finalité :
Etre là où les besoins en matière d’éducation sont les plus urgents,
là où la coopération Nord-Sud est déficiente et où l’Etat n’est pas.
Lucile BEAUDOUIN
Alice PIGANEAU
Trésorier
L'équipe
L'association
Notre ambition première est de soutenir le développement de l’éducation au Burkina Faso et plus particulièrement dans la Région Centre-Nord du pays. Pour ce faire, nous ciblons notre action en respectant les points-clés suivants :
 
• Le projet : permettre un accès à l'éducation au plus grand nombre.
• La population concernée : les enfants les plus défavorisés et exclus du système éducatif souvent appelés OEV : Orphelins Enfants Vulnérables.
• La dynamique : l'implication et la mobilisation de bénévoles au niveau local (bénévoles burkinabés de la région Centre-Nord) et au niveau de l'entente Nord-Sud (bénévoles européens).
• Le mode d'action : soutenir les projets d’initiative locale.
• L'engagement : favoriser l’auto développement et ainsi la pérennité de nos projets.
• La transparence financière : l'intégralité des fonds récoltés sont reversés au projet. Les frais de fonctionnement de l’association (administration, communication, voyages, etc.) sont intégralement pris en charge par les fondateurs sur leurs fonds personnels.
Diagnostic du système éducatif dans l'enseignement primaine au Burkina Faso
 
Le Burkina Faso est un des pays les plus défavorisés de notre planète. Le dernier rapport mondial sur le développement humain nous montre que le Burkina est toujours positionné en fin de classement, 175ème sur 177 pays, selon l’indicateur du développement humain (IDH). Avec un PIB par habitant n’excédant pas 300 dollars, il se classe parmi les 22 pays les moins avancés de la planète. Les indicateurs liés à l’éducation symbolisent à eux seuls une situation intolérable.
"Après le pain, l'éducation est le premier besoin d'un peuple."
 
APEVO est une jeune association reconnue d’intérêt général qui a souhaité passer à l’action pour l’accès à l’éducation du plus grand nombre.
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